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La façade arrière, côté jardin. ©Denis Tremblay, 2013
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L’édifice vu de la cour d’entrée, rue Notre-Dame Est. ©Denis Tremblay, 2010
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Le tout nouveau musée, vers 1900. ©Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Album de rues E.Z. Massicotte. 3-156-b.
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Château Ramezay - Musée et site historique de Montréal
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Autres appellations : |
- Château de Ramezay
- École normale Jacques-Cartier
- Government House
- Hôtel de la Compagnie des Indes
- Maison du gouverneur
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Adresses civiques : |
- 280-290, rue Notre-Dame Est
- place De la Dauversière
(façade latéralesans numéro civique) - rue Saint-Claude
(façade latéralesans numéro civique)
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Vieux-Montréal
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Localisation
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Commentaire sur les travaux
Marché de maçonnerie entre la Compagnie des Indes représentée par Joseph Fleury Deschambault et Paul Tessier dit Lavigne, maçon, le 24 août 1756, notaire Claude-Louis Danré de Blanzy, no 6970; marché de charpenterie avec Joseph Dufaux, charpentier, même jour, même notaire, no 6969. Joseph Fleury Deschambault doit fournir les plans. Le marché de maçonnerie a créé de la confusion par le passé. On a cru qu’il datait du 24 août 1755. L’acte, plutôt daté du 24 août 1756, mentionne toutefois que le marché a été conclu dès le mois de septembre précédent. Les travaux doivent se prolonger jusqu’en 1757.
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Élévation principale, rue Notre-Dame Est. ©Ville de Montréal, vers 1995. |
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Élévation arrière. ©Ville de Montréal, vers 1995. |
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Élévation latérale droite, cour d'honneur à gauche, jardin à droite. ©Ville de Montréal, vers 1995. |
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Histoire du bâtiment L’histoire du Château Ramezay - Musée et site historique de Montréal commence par la construction en 1705 d’une grande résidence par le gouverneur de Montréal, Claude de Ramezay. Après son décès, l’édifice était occupé par ses héritiers avant d’être loué au Roi pour loger les intendants à Montréal. En 1745, la famille cédait la propriété à la Compagnie des Indes, une entreprise fondée en 1717 avec un monopole royal sur l'exportation des pelleteries de castor et sur l'importation de certains textiles utilisés comme marchandise de traite. Dès 1745, la compagnie entreprenait des réparations et construisait une longue bâtisse secondaire le long de la limite de la propriété, à droite de la résidence. En 1754, un grave incendie ravageait tout le secteur, touchant notamment l’ancienne résidence des Ramesay.
De 1755 à 1757, la Compagnie des Indes construit un nouvel « hôtel » au même endroit, mais nettement plus grand et voûté à l’étage de soubassement, soit l’immeuble actuel. La compagnie fait démolir ce qui a subsisté de la résidence des Ramezay en conservant une partie des fondations et en récupérant la pierre. Les travaux sont confiés au maçon Paul Tessier dit Lavigne et au charpentier Joseph Dufaux, à qui Joseph Fleury Deschambault, l’agent général de la compagnie, fournit les plans. Le nouvel édifice sert aux affaires de la compagnie, ainsi qu’à loger Deschambault et sa famille. Le nouvel hôtel de la Compagnie des Indes à Montréal est donc à la fois la résidence de son agent général et, par le fait même, son nouveau siège social en Nouvelle-France.
À la suite de la Conquête et du traité de Paris qui oblige la compagnie à liquider ses biens en Nouvelle-France, l'immeuble est vendu en 1764 au négociant William Grant. Ce dernier ne réside que brièvement à Montréal et, à compter de 1773, il loue la maison au gouvernement qui y loge le gouverneur lors de ses séjours à Montréal. Les Américains y établissent aussi leur quartier général pendant leur occupation de la ville en 1775-1776 – Benjamin Franklin, un des trois commissaires envoyés par le Congrès, y séjourne au printemps 1776. Sitôt après leur départ, le gouvernement procède à d’importants travaux de rénovation, avant d’acquérir la propriété en 1778. Jusqu’aux années 1830, l’édifice sert de résidence montréalaise au gouverneur. La propriété comprend aussi des jardins et des bureaux administratifs. Des travaux ont lieu régulièrement, en 1812-1813 notamment alors que des rénovations majeures sont faites pour accueillir le gouverneur George Prévost et sa suite. À cette époque, entre 1812 et 1830 (peut-être dès 1812-1813), le comble est modifié, les pentes étant réduites. Les murs-pignons découverts prennent alors le profil qu’on leur connaît.
A compter d’une date inconnue (avant 1839), la propriété n’a plus qu’une fonction administrative alors que le gouverneur réside ailleurs. Entre 1838 et 1841, une salle est dédiée au Conseil spécial qui exerce alors le pouvoir. L'établissement de Montréal comme capitale du Canada-Uni en 1843 entraîne des travaux qui culminent en 1848-1849 avec la construction d’une aile administrative de quatre étages à l’arrière. On semble construire au même moment l’adjonction d’un étage qui existe toujours à gauche du bâtiment. La fonction administrative gouvernementale prend fin peu après avec l’incendie du parlement en 1849 et le déplacement de la capitale.
Bien que la propriété reste gouvernementale, l’édifice n'est plus un centre de pouvoir. Il conserve toutefois une fonction institutionnelle et publique. Entre 1849 et 1856, les cours de justice siègent dans l'immeuble en attendant la fin des travaux de construction du nouveau palais de justice, rue Notre-Dame. À compter de 1857, le « département » de l'éducation et l'École normale Jacques-Cartier occupent les lieux; le premier quitte en 1867, tandis que l'école reste jusqu'en 1879. L'université Laval y établit deux facultés dans la décennie suivante (médecine en 1880 et droit en 1883) mais ne reste que jusqu’en 1889. Elle est suivie par la cour des magistrats entre 1889 et 1895. Entre-temps, en 1872, le gouvernement fédéral vend le site au gouvernement provincial. Ce dernier envisage le lotissement du terrain en 1893, mais finalement abandonne la propriété à la Ville en 1895 dans le but de conserver le vieil édifice dont on reconnaît implicitement la valeur historique.
À compter de 1895, la Société d'archéologie et de numismatique de Montréal occupe l’édifice, d’abord à titre de locataire de la Ville. Elle y aménage une bibliothèque et un musée, inauguré en avril 1896. En 1902-1903, elle procède à d’importants travaux, dont la démolition de l’aile arrière et des autres dépendances. Elle conserve toutefois la petite adjonction existante à gauche du bâtiment en y ajoutant en 1903 une tourelle en brique, crépie et blanchie comme le reste du bâtiment. Cet ajout semble souligner la nouvelle vocation muséale du « château » En 1929, la société acquiert la propriété et réussit à faire reconnaître la valeur historique de l'immeuble que l’on classe monument historique, le premier de la province.
L’édifice fait l'objet de travaux à plusieurs reprises au XXe siècle. Parmi les plus importants en regard de l’apparence actuelle du bâtiment, on trouve ceux de 1954, alors que l’on enlève tout le crépi pour mettre la pierre à nu. Des travaux majeurs de restauration ont lieu en 1972 et surtout en 1976-1977, à l’intérieur comme à l’extérieur. Enfin, en 1997, on recouvre la couverture de tôle « à la canadienne », comme à la fin du XIXe siècle. Un jardin divisé en carrés à la manière du XVIIIe siècle, aménagé à l’arrière du musée, est inauguré en l'an 2000.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Roi de Grande-Bretagne
(propriétaire de 1778 au 1872-05-25)
- Gouvernement du Québec
(propriétaire du 1872-05-25 au 1895-03-05)
- Ville de Montréal
(propriétaire du 1895-03-05 au 1929-01-28)
- Sociéte d'Archéologie et de Numismatique
(propriétaire du 1929-01-28 à une date inconnue)
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Autres occupants marquants
Locataires : |
- Prevost Sir George
- Roi de Grande-Bretagne
(locataire du 1773-12-24 à 1778)
- Benjamin Franklin
(locataire du 1776-04-29 au 1776-05-10)
- Ministère de la Justice
(locataire de 1849 à 1856)
- Département de l'Instruction publique
(locataire de 1856 à 1867)
- École normale Jacques-Cartier
(locataire de 1857 à 1879)
- Université de Laval
(locataire de 1880 à 1889)
- Ministère de la Justice
(locataire de 1889 à 1895)
- Sociéte d'Archéologie et de Numismatique
(locataire du 1895-05-01 au 1929-01-28)
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 19 juillet 2010 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : entre 1812 et 1830 Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
Modification du comble, peut-être dès 1812-1813. Les pentes sont réduites à 35 degrés.
- Travaux 2
Date des travaux : 1848 Fin des travaux : 1849 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Construction à l’arrière d’une aile de quatre étages en brique (qui sera démolie plus tard) et construction, probablement en même temps ou peu après, d’une adjonction rectangulaire à gauche du bâtiment ancien, reliée à la nouvelle aile; ajout d’une nouvelle entrée en façade principale (disparue plus tard).
Occupation le 1er mai 1849.
Concepteur de la transformation :
Hector Munro (maçon)
- Travaux 3
Date des travaux : 1903 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Démolition totale ou partielle du bâtiment.
En 1902-1903, démolition de l'aile arrière et travaux divers à l’extérieur et à l'intérieur ; en 1903, demi tourelle ajoutée à l'adjonction latérale et forme de tourelle donnée à l’angle arrière de la même adjonction.
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La cuisine voutée d'origine (vue vers 1900), transformée en salle d'exposition. ©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, VIEW-3013.1. Collaboration dans le cadre d'une entente de partenariat. Wm. Notman & Son, v.1890. Gilles Lauzon, 2010 |
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Le four à pain photographié vers 1900 et en 2010. ©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, VIEW-3346.1. Collaboration dans le cadre d'une entente de partenariat. Wm. Notman & Son, v.1900. Gilles Lauzon, 2010 |
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Entrepôt vouté muni de soupiraux d'aération, photographié vers 1900 et 2010. ©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, VIEW-3014.1. Collaboration dans le cadre d'une entente de partenariat. Wm. Notman & Son, v.1890. Gilles Lauzon, 2010 |
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Situé face à l’hôtel de ville, rue Notre-Dame Est, l’édifice fait partie du secteur institutionnel qu’il a contribué à créer dès le XVIIIe siècle. Il est implanté en retrait de la rue, entre une cour d’entrée et un jardin. De forme rectangulaire et parallèle à la rue, l’immeuble présente, dans sa forme et ses matériaux, des caractéristiques typiques d’une grande maison urbaine façon Nouvelle-France. Les murs de moellon sont faits en partie de pierres des champs récupérées de la première maison et, principalement, de moellons de calcaire. L’édifice comprend un étage de soubassement entièrement voûté, un rez-de-chaussée et un étage de comble. Le toit à deux versants encadré par des pignons découverts rappelle la Nouvelle-France, mais les faibles pentes (35 degrés) adoptées vers 1820 reflètent une évolution ultérieure. L’adjonction du XIXe siècle à gauche de la façade principale, dotée d’une tourelle en 1903, forme un corps de bâtiment distinct.
La façade principale comprend une entrée décentrée qui sépare deux séries de fenêtres à la fois ordonnées et asymétriques – cinq fenêtres à gauche et trois à droite, ces dernières étant plus espacées entre elles. La composition, souvent modifiée à travers le temps (crépi enlevé, entrée modifiée), rappelle néanmoins l’esprit d’une maison montréalaise de l’époque de la Nouvelle-France, avec notamment ses ouvertures en série, ses chaînes d’angle, ses encadrements en pierre taillée, ses esses et ses fenêtres à vantaux et à petits carreaux, maintes fois remplacées. L’immeuble témoigne bel et bien des conditions de réalisation et des sources d’inspiration du milieu du XVIIIe siècle, combinant esprit pratique et esprit classique.
L’apparence générale correspond à celle d’une grande résidence. L’implantation typique d’un hôtel particulier, les dimensions de l’édifice et ses nombreuses cheminées annoncent par ailleurs un caractère distinctif pour cet édifice qui sert en effet à loger l’agent principal de la Compagnie des Indes tout en répondant aux besoins de cette grande société commerciale. L’entrée principale a peut-être retrouvé son emplacement d’origine tandis que les entrées situées à l’arrière donnent toujours accès à l’étage de soubassement destiné à l’origine aux services domestiques et, assurément, à l’entreposage. L’abondant fenêtrage, particulièrement à l’arrière où il y avait aussi à l’origine une longue galerie, témoigne des nombreuses pièces en enfilade typiques du XVIIIe siècle.
Éléments décoratifs extérieurs significatifs
Les éléments décoratifs porteurs de signification sont liés aux fonctions commémorative et muséale déjà plus que centenaires. Le sommet de chaque tourelle arbore une reproduction de la croix de l’ancienne église des Récollets. Une plaque commémorative intégrée à la façade rappelle les différents occupants des lieux depuis 1705. Deux plaques métalliques, en attente de remplacement après un vol, rappelaient l’histoire des lieux, le classement de l’immeuble par la Commission des monuments historiques du Québec et sa désignation par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada. Les armoiries de la Ville de Montréal sculptées dans la pierre surmontent les piliers (quatre) en bordure du trottoir; ils proviennent de la clôture qui cernait le jardin public de la place d’Armes jusqu’au début du XXe siècle. Ces armoiries sculptées datent du XIXe siècle comme la clôture du musée.
Intérieur accessible au public
L’entrée principale ouvre sur la pièce d’accueil du musée. Des portes latérales donnent accès aux pièces voisines d’où on peut faire le tour de la dizaine de salles du rez-de-chaussée, organisées en deux enfilades. Deux escaliers, dont un dans la pièce à droite de l’entrée, conduisent à l’étage de comble (non ouvert au public) où sont les bureaux du musée. Un autre escalier mène à l’étage de soubassement, entièrement voûté en pierre, qui comprend six locaux répartis en deux enfilades.
L’étage de soubassement, cureté, restauré et blanchi, est probablement proche de son état d’origine. Un large foyer et un four à pain intégrés au mur de refend en pierre – qui sert également de base aux voûtes – rappellent la cuisine utilisée par les domestiques. Un autre long espace voûté destiné à l’entreposage est seulement muni de petits soupiraux d’aération. Au rez-de-chaussée, le décor architectural a changé au fil du temps, mais les pièces d'enfilade, les épaisses cloisons, le mur de refend ainsi que les foyers des six cheminées anciennes (dont on voit les bases de pierre à l’étage inférieur) suggèrent que l’organisation spatiale reste, dans l’ensemble, semblable à celle d’origine. Le mur de refend longitudinal est typique des grandes maisons urbaines à corps de logis double, mais les cloisons perpendiculaires, également en pierre, correspondent plutôt à des immeubles institutionnels d’exception. Les nombreux foyers en pierre taillée, mis à nu, pouvaient à l’origine être revêtus de manteaux décoratifs. Pour le reste, plâtres et boiseries proviennent des restaurations du XXe siècle. La structure du plafond du rez-de-chaussée, mise à nu en certains endroits, faite en pièces de bois recouvertes de pierres plates, provient quant à elle de l’édifice de 1755-1757.
Dans l’adjonction révélée à l’extérieur par les tourelles, la « salle de Nantes » est entièrement ornée – depuis les années 1970 – d’authentiques lambris ouvragés en acajou, datés de 1725 par le musée, qui proviennent d’un hôtel particulier de Nantes (France) ayant été habité par un administrateur éminent de la Compagnie des Indes. Vu la vocation du musée, de nombreux objets anciens des XVIIIe et XIXe siècles, ainsi que des portraits historiques sont exposés dans l’édifice.
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Pièces en enfilade à l'étage principal. Photographie Gilles Lauzon, 2010 |
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Boiseries françaises du XVIIIe siècle dans la salle de Nantes. Photographie Gilles Lauzon, 2010 |
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L'édifice vu du jardin recréé à l'arrière dans l'esprit du XVIIIe siècle. ©Denis Tremblay, 2010 |
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré) (2012-10-19).
Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale) Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- Bosworth, Hochelaga depicta, 162-163
- CBCQ, Chemins de la mémoire, II, 38
- CUM, Résidences, 569
- Delisle, Découverte de plans anciens (http://www.cfqlmc.org/bulletin-memoires-vives/bulletins-ante...)
- Delisle, Le passé continue
- Dufour, Ramezay, 199-206
- Lauzon, Forget, Histoire du Vieux-Montréal, 80-81, 86, 89, 192, 237, 240, 250-251
- Marsan, Montréal en évolution (1994), 121-123
- Pinard, Montréal, histoire architecture, I, 66
- Rémillard, Styles et bâtiments (2007), 25
- Sources - Bâtiments 1642 à nos jours
- Traquair, Old Architecture Quebec (1947), 49, 51-52
- Ville de Montréal, Dossiers bâtiments, 280-29-, rue Notre-Dame Est
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Numéros de référence |
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Bâtiment
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0040-67-0759-00
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Propriété
: |
0040-67-0759
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Immeuble situé dans le Vieux-Montréal : |
Des informations et des liens additionnels peuvent être
disponibles sur la fiche de cet édifice dans le site du Vieux-Montréal.
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