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Le bâtiment vu de l'ouest, rue Saint-Amable. ©Denis Tremblay, 2008
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Élévation principale, rue Saint-Amable. ©Ville de Montréal, vers 1995.
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Le bâtiment (à droite) au début du XXe siècle. ©Ville de Montréal, fonds Edgar Gariépy, "0 BM042-Y-1-P086".
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison Marie-Pierre-Viger I
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Autre appellation : |
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Adresse civique : |
- 160-162, rue Saint-Amable
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Ensembles : |
Fait partie de : Ensemble Viger-Cherrier
comprenant aussi - Maison du Cabinet-de-Côme-Séraphin-Cherrier, 419-423, rue Saint-Vincent
- Maison Perrine-Charles-Cherrier, 410, place Jacques-Cartier
- Maison de l'Enseigne-du-Patriote, 165-169, rue Saint-Paul Est
- Entrepôt frigorifique Cherrier, 419-423, rue Saint-Vincent
- Magasin-entrepôt Côme-Séraphin-Cherrier, 153-155, rue Saint-Paul Est
- Maison de La Minerve, 161-163, rue Saint-Paul Est
- Maison Marie-Pierre-Viger II, 164-170, rue Saint-Amable
- Magasin Côme-Séraphin-Cherrier, 420, place Jacques-Cartier
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Vieux-Montréal
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Localisation
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Commentaire sur les travaux
Marché de construction, 16 décembre 1816 (notaire C. Prévost).
Ce marché comprend également la construction d’une adjonction à la maison sise au 410, place Jacques-Cartier, appartenant à Perrine-Charles Cherrier, mère de la propriétaire.
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Le mur arrière. ©Denis Tremblay, 2015 |
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Histoire du bâtiment Marie-Pierre Viger, fille de feu Denis Viger et de Perrine-Charles Cherrier, engage l’entrepreneur Charles-Simon Delorme pour construire deux maisons parachevées en septembre 1817 sur des lots vacants faisant partie d'un terrain plus grand acquis en 1814 (voir la fiche d'ensemble des maisons Marie-Pierre-Viger pour plus de détails). Le bâtiment dont il est ici question est à droite de la porte cochère. Dès novembre 1817, elle est occupée pendant six mois par le maître orfèvre François Blache puis par un autre orfèvre, Paul Morand, durant deux années.
La maison sert longtemps de résidence pour des commerçants, des artisans ou des professionnels; elle est entre autres occupée pendant huit ans à compter de 1837 par le quincaillier William Leste, également locataire du bâtiment voisin, rue Saint-Paul (en 1845, il sous-loue à d'autres la maison de la rue Saint-Amable). La quincaillerie d’Auguste Couillard qui occupe toute la maison voisine de la rue Saint-Paul à compter de 1877, loue également celle-ci et l'utilise désormais comme entrepôt. Avant 1909 (entre 1890 et 1909), l'entreprise construit une adjonction en brique de deux étages qui occupe toute la cour intégrant ainsi les deux bâtiments en un seul. En 1912-1913 environ, d’autres travaux rehaussent l’ensemble d’un étage en brique. La quincaillerie continue d’occuper les lieux jusqu’au début des années 1930.
Après avoir appartenu à la famille Viger-Cherrier jusqu’en 1942, puis à des grossistes en fruits et légumes, l’ensemble est vendu en 1964 à Claire Paradis, amatrice d'art, mariée au neurochirurgien Claude Bertrand. Après un incendie survenu en 1966, les ajouts en brique sont démolis et la maison de 1817 reprend son apparence d’origine. Cette dernière est classée monument historique en 1967 alors que sont complétés les travaux commencés en 1966. Un commerce de vins et spiritueux s'y implante d'abord, suivi par des boutiques liées à l'achalandage touristique du secteur. La partie supérieure retrouve pas ailleurs sa vocation résidentielle d'origine. La mixité commerciale et résidentielle perdure en 2015.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Denis-Benjamin Viger (avocat et politicien)
(propriétaire du 1823-02-03 au 1861-02-13)
- Côme-Séraphin Cherrier (avocat)
(propriétaire du 1861-02-13 au 1885-04-10)
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Autres occupants marquants
Locataires : |
- William Leste (quincailler)
(locataire de 1835 à environ 1845)
- Auguste Couillard (marchands en gros et en détail de ferronnerie)
(locataire de 1870 à 1931)
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 16 novembre 2015 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1966 Fin des travaux : 1967 Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
Restauration ou recyclage du bâtiment.
Démolition totale ou partielle du bâtiment.
Le bâtiment est restauré pour lui redonner son apparence d’origine : l’étage en brique ajouté au début du siècle est remplacé par un toit à deux versants et l'adjonction qui occupait toute l'ancienne cour est démolie.
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Ce bâtiment de deux étages (incluant le rez-de-chaussée) coiffé d'un toit à deux versants, tel que restauré dans les années 1960 pour lui redonner son apparence d'origine, présente les caractéristiques d'une maison urbaine façon Nouvelle-France comme on en construisait encore au début du XIXe siècle. Ce constat s'appuie d'abord sur les murs en moellons et sur les murs coupe-feu. Les fenêtres à vantaux et à petits carreaux, les lucarnes et la couverture de tôle rappellent aussi l'époque de la construction.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré) (2012-10-19).
Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale) Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
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Numéros de référence |
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Bâtiment
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0040-65-2694-01
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Propriété
: |
0040-65-2694
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Immeuble situé dans le Vieux-Montréal : |
Des informations et des liens additionnels peuvent être
disponibles sur la fiche de cet édifice dans le site du Vieux-Montréal.
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