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  FICHE DU BÂTIMENT 
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Maison Jacques Richer dit Louveteau
©Ville de Montréal, 2009
 
Maison Jacques Richer dit Louveteau
©Ville de Montréal, 2009
 
Maison Jacques-Richer dit Louveteau
©Ville de Montréal, 2006
Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
Nom du bâtiment :

Maison Jacques-Richer dit Louveteau

Adresse civique :
  • 163, chemin du Cap-Saint-Jacques
Arrondissement ou ville :

Pierrefonds-Roxboro (Montréal)

Ensemble :

Fait partie de : Parc régional du Cap-Saint-Jacques
comprenant aussi

Secteur d'intérêt patrimonial :

Cap Saint-Jacques

Localisation :
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Construction  
Date de construction initiale :

1835

Nom du propriétaire constructeur :
  • Jacques Richer dit Louveteau (cultivateur)
    (propriétaire de 1817 à 1853)
    En 1817, Jacques Richer dit Louveteau, cultivateur de Sainte-Geneviève, et son épouse Marie-Anne Brisebois obtiennent par donation la terre des parents de cette dernière située au cap Saint-Jacques. Les deux familles cohabitent dans la même maison jusqu'en 1835, alors que Jacques Richer dit Louveteau fait construire une seconde maison sur la terre. Celui-ci habite la nouvelle maison en pierre avec son épouse et leur fils Charles jusqu'en 1859, année de son décès. La maison reste la propriété de la famille jusqu'en 1865.
Typologie d'origine :
  • Maison isolée

Commentaire sur la construction

L'inscription gravée sur une pierre située au-dessus de la porte du côté est de la façade principale et les informations recueillies dans les documents notariés ont permis d'identifier l'année de construction de la maison, soit 1835 et non pas 1849 comme le mentionne le Répertoire d'architecture traditionnelle de la Communauté urbaine de Montréal sur l'architecture rurale. Aucun maçon n’a pu être identifié comme étant le concepteur de cette maison. Toutefois, il pourrait s’agir une œuvre du maçon Charles Brunet qui a réalisé plusieurs maisons de ferme en pierre dans l’ouest de l’île entre 1821 et 1839.

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Histoire  

Évolution du bâtiment

En 1835, Jacques Richer dit Louveteau fait construire une maison en pierre à murs pignons découverts sur une pointe de terre située dans la partie est du cap Saint-Jacques et s’avançant dans la rivière des Prairies. Après le décès de celui-ci survenu en 1859, la maison demeure la propriété de la famille Richer jusqu'en 1865. Acquise en 1876 par le cultivateur Régis Brunet, celle-ci devient la propriété de son fils Aldéric Brunet en 1905. Celui-ci apporte alors d’importantes modifications à la maison. Les espaces intérieurs sont divisés en deux logements afin de permettre la cohabitation de la famille de Aldéric Brunet et de celle de son frère Albert. Une galerie et une deuxième porte sont aménagées sur la façade sud, une annexe est construite sur la façade nord, les parties rehaussées des murs pignons découverts sont supprimées et le versant sud du toit est percé d’une grande lucarne donnant accès à un balcon. Entre 1981, la maison Jacques-Richer dit Louveteau est acquise par la Communauté urbaine de Montréal en 1981 afin de créer le parc régional du Cap-Saint-Jacques, puis devient la propriété de la Ville de Montréal suite aux réorganisations administratives de 2002. Vacante depuis 1982, la maison est restaurée en 2008-2009 et réaménagée afin de loger les bureaux administratifs du secteur Ouest des parcs régionaux.

Autres occupants marquants
Propriétaires :
  • Aldéric Brunet (cultivateur)
    (propriétaire de 1905 à 1946)
    Régis Brunet, fils de Thomas Brunet (propriétaire constructeur d'une autre maison en pierre du cap), vend à deux de ses fils, Aldéric et Albert, ses terres du cap Saint-Jacques en 1905. La maison en pierre devient alors la propriété de Aldéric Brunet et est divisée en deux logements afin de permettre la cohabitation des familles des deux frères. Au décès d'Albert, survenu en 1941, l'ensemble des terres revient à Aldéric. Celui-ci habite la maison jusqu'en 1946, année de son décès.
  • Communauté urbaine de Montréal
    (propriétaire de 1981 au 2001-12-31)
    Créée en 1970, la Communauté urbaine de Montréal, regroupe toutes les municipalités de l’île. Fournisseur de services à caractère régional, elle exerce diverses compétences dans de nombreux domaines, comme la police et le transport en commun. Entre 1970 et 1992, la CUM se porte acquéreur de plusieurs terrains afin de créer des grands parcs régionaux.
  • Ville de Montréal
    (propriétaire du 2002-01-01 à aujourd'hui)
    À la suite des fusions municipales et la réorganisation administrative de 2002, les bâtiments implantés dans les parcs régionaux appartenant à la CUM deviennent propriétés de la Ville de Montréal.
Transformations majeures :
(dernière mise à jour le 7 juillet 2010 )
  • Travaux 1
    Date des travaux : vers 1905
    Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.

    Transformation majeure de la façade.

    Suppression des murs-pignons découverts.

    Construction d’une adjonction à l’arrière, transformation des murs-pignons découverts en murs-pignons couverts par la toiture, ajout d’une grande lucarne et d’un balcon sur le versant sud du toit, division de la maison en deux logements pour permettre la cohabitation de deux familles et ajout d’une porte sur la façade principale.

     
  • Travaux 2
    Date des travaux : 1975-1986
    Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.

    Suppression de la remise adossée au mur-pignon est.
     
  • Travaux 3
    Date des travaux : 1986-2006
    Transformation majeure de la façade.

    Suppression de la galerie fermée.
     
  • Travaux 4
    Date des travaux : 2008
    Fin des travaux : 2009
    Restauration ou recyclage du bâtiment.

    Restauration de la maison en pierre et construction d'une annexe afin de loger des bureaux administratifs.
     
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Lecture architecturale  
La maison Jacques-Richer dit Louveteau est un exemple représentatif des maisons de ferme en pierre de Montréal tant au niveau de ses caractéristiques architecturales d’origine que des transformations apportées au cours des années. À l’origine construite avec des murs-pignons découverts comme plusieurs maisons en pierre de l’ouest de l’île, cette maison en moellons d’un étage et demi au plan presque carré est surmontée d’un toit à deux versants recouvrant depuis le début du XXe siècle les murs pignons.

Restaurée en 2008-2009, la maison présente des caractéristiques architecturales reflétant les transformations réalisées au cours du XXe siècle afin de permettre notamment la cohabitation de deux ménages sous un même toit : entrée double donnant sur une galerie couverte, large lucarne en façade et balcon surmontant l’avant toit. Une annexe contemporaine d’un étage coiffée d’un toit à deux versants, érigée à l’ouest de la maison en pierre, est reliée à celle-ci par un passage couvert largement fenestré.
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Intérêt et protection patrimoniale du bâtiment  
Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes :Le bâtiment est identifié aux inventaires patrimoniaux dans la catégorie suivante :
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Bibliographie sur l'immeuble  

Pour plus d'information sur l'histoire ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :

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Numéros de référence  
Bâtiment :

9999-02-0018-01

Propriété :

9999-02-0018

 
Avertissement :

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Données mises à jour le 21 janvier 2013