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Le bâtiment vu de l’intersection des rues Notre-Dame Est et Berri. © Denis Tremblay, 2006
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Façade, rue Notre-Dame Est. © Denis Tremblay, 2005
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Le mur arrière du bâtiment, à droite de la ligne de démarcation. Photo: Gilles Lauzon, 2011
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison George-Étienne-Cartier II
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Autres appellations : |
- Grand Pacific Hotel
- Hôtel Dalhousie
- Résidences Cartier – Maison est
- Royal Rooms
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Adresses civiques : |
- 458-460, rue Notre-Dame Est
- rue Berri
(façade latéralesans numéro civique)
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Ensemble : |
Fait partie de : Maisons Sir-George-Étienne-Cartier
comprenant aussi
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Vieux-Montréal
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Localisation
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Date de construction initiale : |
entre 1836 et 1838
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Nom du propriétaire constructeur
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- Arthur Ross (avocat)
(propriétaire du 1836-05-19 au 1839-09-06)
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Commentaire sur les travaux
La construction a lieu entre l’acquisition du lot vacant en mai 1836 et la vente de la maison voisine le 3 décembre 1838, l’acte faisant mention de celle-ci. La ligne de démarcation dans la maçonnerie, tant à l’arrière qu’en façade, fait partie des indices suggérant une construction postérieure à celle de l’autre maison.
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Élévation, rue Notre-Dame Est. ©Ville de Montréal, vers 1995. |
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Élévation latérale, rue Berri. ©Ville de Montréal, vers 1995. |
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Élévation arrière. ©Ville de Montréal, vers 1995. |
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Avertissement Au sujet de l'architecture, voir l'ensemble.
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Histoire du bâtiment Ce bâtiment, construit vers 1837, prend pour l’essentiel son apparence actuelle en 1893-1894, alors qu’il est réduit en largeur et rénové pour les besoins d’un hôtel.
Entre 1836 et 1838, l'avocat Arthur Ross fait construire une grande maison bourgeoise sur ce terrain acquis en 1836. Le traitement architectural présente une parenté certaine avec la maison voisine que Ross a lui-même probablement fait construire peu de temps auparavant sur le lot voisin (à droite) acquis deux ans plus tôt – on voit une nette ligne de démarcation, à l’arrière comme à l’avant, que n’aurait sans doute pas laissée une construction simultanée. Les plans en sont différents mais la facture architecturale de cette deuxième maison serait inspirée de la première. Assurément, lorsque l’autre maison est vendue en décembre 1838, celle-ci est en place. Ross en fait don à sa mère en 1839 tout en y habitant lui-même par la suite (les annuaires de 1842 à 1846 en font foi).
Jane Davidson, veuve de David Ross et mère d’Arthur, vend la maison en 1848 à l’avocat et homme politique George-Étienne Cartier. Il y demeure avec sa famille jusqu’en 1855, alors qu’il part s’installer à Québec. Il conservera cette propriété jusqu’à sa mort (et sa succession après lui), mais sans jamais l’occuper de nouveau – il achètera cependant la maison voisine en 1862 pour y habiter.
La maison louée à un avocat en 1855, garde sa fonction unifamiliale d’origine jusqu’en 1871 alors qu’une maison de pension y est ouverte; elle semble attirer une clientèle à l’aise. Au début des années 1880, la maison à gauche des maisons Cartier est expropriée pour l’ouverture de la rue Berri en lien avec la construction de la gare Dalhousie. Il est possible que la reconstruction en brique du pignon, que révèle un document de 1892, ait lieu à ce moment; le toit serait aussi refait par la même occasion avec de nouvelles pentes. Après une brève utilisation comme magasin militaire (le responsable habitant sur les lieux), l’hôtel Grand Pacifique y ouvre ses portes en 1884, la même année que la gare. En 1892, on exproprie cette fois une partie du bâtiment (3,1 m) pour élargir la rue Berri en vue de la construction d’un tunnel.
L’édifice réduit en largeur fait l’objet de travaux importants en 1893-1894, suivant des plans de l’architecte Vincent Lacombe. L’étage de comble (déjà modifié auparavant) est alors remplacé par un étage-carré muni d’un brisis décoratif – les travaux touchent aussi la maison voisine dont l’hôtel utilise le nouvel étage supérieur. Une nouvelle façade latérale est créée et, rue Notre-Dame, le portail cintré disparaît au profit d’une nouvelle configuration des ouvertures. Il reste deux fenêtres et une partie de la pierre taillée d’origine. Après un incendie survenu en 1901, l’hôtel Grand Pacifique fait place au Dalhousie, auquel succèdent le Royal Viger, l’hôtel du Havre et enfin le Royal, de 1923 à 1932 (l’édifice étant loué par les hôteliers). Par la suite, on semble abandonner la clientèle de passage au profit de résidants louant des chambres à long terme; dans les annuaires, on trouve l’appellation Royal Rooms jusqu’au début des années 1950.
Les deux bâtiments de la famille Cartier sont vendus en 1951. L’état canadien s’en porte acquéreur en 1973. Entre 1983 et 1985, on restaure l’extérieur de cette maison-ci en respectant les transformations des années 1890. L’intérieur, jugé irrécupérable, est consacré à une salle d’interprétation muséale contemporaine qui prépare les visiteurs à la découverte de la maison voisine restaurée. Les caractéristiques architecturales décrites dans la fiche d’ensemble rappellent par ailleurs dans ce cas-ci l’ancienne fonction hôtelière, ce à quoi contribuent le long balconnet en fer forgé et une affiche peinte encore partiellement lisible.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- George-Étienne Cartier (avocat et politicien)
(propriétaire du 1848-02-09 au 1873-05-23)
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Autres occupants marquants
Locataires : |
- Hôtel Grand Pacifique
(locataire de 1884 à 1901)
- Hôtel Royal
(locataire de 1923 à 1923)
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 31 août 2011 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1893 Fin des travaux : 1894 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
Démolition totale ou partielle du bâtiment.
Bâtiment réduit en largeur (3,1 m.). Toiture à deux versants remplacée par un étage-carré entouré d’un brisis décoratif et coiffé d’un toit plat. Nouvelle façade latérale et pan oblique. Ouvertures modifiées au rez-de-chaussée.
Concepteur de la transformation :
Vincent Lacombe (architecte)
- Travaux 2
Date des travaux : 1983 Fin des travaux : 1985 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Après que l’état canadien ait acquis le bâtiment en 1973, il est restauré par Parcs Canada entre 1983 et 1985.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :- Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré) (2012-10-19).
Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale) Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- Catalogue d'iconographie 1992
- Inventaire (1980-...) - Dossiers, 14330-0236
- Lacombe, Maison George-Étienne Cartier
- Lauzon, Forget, Histoire du Vieux-Montréal, 183-184, 275
- Observations et vérifications
- Parcs Canada, Lieux historiques (Web), George-Etienne Cartier, consulté en 2010 (http://www.pc.gc.ca/fra/lhn-nhs/qc/etiennecartier/index.aspx)
- Parcs Canada, Plan directeur rés. Cartier
- Pinard, Montréal, histoire architecture, I, 15-18
- Ville de Montréal, Dossiers bâtiments, 454-460, rue Notre-Dame Est
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Numéros de référence |
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Bâtiment
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0041-70-3025-02
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Propriété
: |
0041-70-3025
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Immeuble situé dans le Vieux-Montréal : |
Des informations et des liens additionnels peuvent être
disponibles sur la fiche de cet édifice dans le site du Vieux-Montréal.
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