Ateliers Thomas-Hood

• 412-414, rue du Champ-de-Mars

Ville-Marie (Montréal)

Fait partie de : Maison et atelier Thomas-Hood
comprenant aussi

• Maison Thomas-Hood, 410-416, rue du Champ-de-Mars

Vieux-Montréal

1857-1858

• Thomas Hood (fabricant de pianos forte)
  (propriétaire de 1857 à 1905)
  

Commentaire sur les travaux

Datation confirmée par les rôles d'évaluation. Certains auteurs mentionnent William Footner comme concepteur de cet atelier, en se basant sur des marchés de construction. Une lecture attentive de ces derniers indique plutôt que Footner n'a réalisé que le bâtiment résidentiel situé à l'avant du lot.

Avertissement

Cet édifice, le 412-414, rue du Champ-de-Mars, est situé derrière le 410-416, rue du Champ-de-Mars.

Histoire du bâtiment

Cet ancien bâtiment industriel est constitué de trois sections dont la plus ancienne, sise à l’arrière du lot, date de 1857-1858. Le manufacturier de pianos Thomas Hood fait construire cette partie aussitôt après avoir acquis en 1857 le terrain alors vacant. Les deux autres sections de l’immeuble, formant des ailes perpendiculaires au bâtiment initial, sont construites entre 1900 et 1910.

De 1857 à 1898, le lieu sert de fabrique de pianos. L’entreprise qui l’opère est abord dirigée par Thomas Hood, puis, à partir de la fin des années 1870, par le fabricant de pianos Daniel McGregor. La famille Hood conserve cependant la propriété durant toute cette période.

En 1905, le nouveau propriétaire, le marchand et manufacturier de tabac Léon Larue, transforme les installations en fabrique de cigares et fait construire une aile de deux étages en brique du côté ouest destinée à la confection de tabac à priser. Vers 1910, il fait bâtir une autre aile de quatre étages en brique, du côté est cette fois, à des fins d’entreposage. L’entreprise familiale occupe les lieux jusqu’en 1937 et la succession se départit de la propriété en 1951. À partir de 1945, une entreprise de résidus de coton s’installe dans l’immeuble. Ce dernier est lourdement endommagé lors d’un incendie survenu en 1956 : l’entrepôt et l’ancienne fabrique de pianos perdent alors respectivement un et deux étages. Les activités liées à l’industrie de la transformation du coton s’y poursuivent néanmoins jusqu’en 1978. Au cours des années 1980, les sections de l’immeuble sont transformées en résidences. La propriété est d’ailleurs subdivisée entre 1998 et 2001 en trois unités distinctes. Des logements occupaient toujours les lieux en 2009.

• Léon Larue (marchand/manufacturier de tabac)
  (propriétaire de 1905 à 1951)
  

• Daniel McGregor (fabricant de piano)
  (locataire de 1877 à 1898)