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Le vestige de façade, avec de nouvelles fenêtres. ©Denis Tremblay, 2007
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L'arrière de la façade. ©Denis Tremblay, 2015
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Le bâtiment barricadé, vers 1965. Ville de Montréal, Division du patrimoine, dossiers de bâtiments (angle nord-est, place Jacques-Cartier/ rue Saint-Paul).
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison-magasin Augustin-Perrault
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Autres appellations : |
- Jardin Nelson
- Maison Benoît
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Adresse civique : |
- 265-271, rue Saint-Paul Est
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Ensemble : |
Fait partie de : Immeubles Parthenais-Perrault
comprenant aussi
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Vieux-Montréal
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Localisation
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Commentaire sur les travaux
En mai 1845, Augustin Perrault porte plainte contre Augustin Laberge, maître menuisier et entrepreneur, disant que ce dernier n’a pas respecté les conventions sous seing privé faites entre eux pour la construction d’un bâtiment sur le terrain de Perrault près du Marché Neuf (place Jacques-Cartier). Les travaux, sans plus ample description, auraient dû être complétés pour le premier juin 1845. Selon des baux signés au mois de juillet 1845, des locataires auront droit d’occuper les lieux loués dès qu’ils seront prêts, mais au plus tard le premier mai 1846. L'un d’eux, Peter Murphy, marchand de ferronnerie, devra vendre et fournir tout le fer blanc nécessaire pour la couverture du bâtiment. (protêt, 30 mai 1845; baux, 24 juillet 1845; notaire J.H. Jobin).
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Le vestige vers 1967. Ville de Montréal [VMN-994], reproduit dans Catalogue d'iconographie, 1992. |
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Le vestige sans fenêtres. photographie Denis Tremblay, 1998 |
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Avertissement Dans le rôle foncier de Montréal, l'adresse de ce vestige est attribuée à une propriété qui comprend aussi l'immeuble situé au 407-413, place Jacques-Cartier, sans que ce soit mentionné.
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Histoire du bâtiment En 1845-1846, Augustin Perrault fait construire cette maison-magasin sur une partie toujours vacante d’un terrain qu’il a acquis avec son beau-père, Louis Parthenais, en 1812. Il engage l’entrepreneur Augustin Laberge pour effectuer les travaux. Les premiers occupants y installent leur commerce et leur résidence à la fin de 1845 ou au début de 1846 : le médecin Pierre-Étienne Picault occupe la partie gauche et Peter Murphy, marchand de ferronnerie, loge dans la partie droite.
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, l’immeuble sert au commerce et parfois une partie des étages à l’habitation. Des marchands, principalement de ferronnerie et de dry goods (tissus, mercerie et autres produits), s’y succèdent. À compter de la première décennie du XXe siècle, des marchands de farine et de grains occupent tout le bâtiment dont Henri Lauzon qui marque son histoire de 1924 à 1960.
En 1961 la Ville de Montréal exproprie la propriété afin d’aménager un stationnement dans le quadrilatère borné par les rues Le Royer, Gosford et Saint-Paul et la place Jacques-Cartier. À la suite de la reconnaissance du Vieux-Montréal comme arrondissement historique en 1964, la Ville abandonne son projet. En 1966, elle cède l’immeuble par bail emphythéotique. Bien que ce bail oblige le détenteur à restaurer le bâtiment, celui-ci se dégrade progressivement nécessitant des démolitions partielles successives au cours des années 1970. En 1980, il ne reste plus que la façade du rez-de-chaussée. Un nouveau bail emphytéotique est consenti cette année-là à Pierre Benoît (d'Hôtel Nelson Inc.); ce bail est ensuite annulé et Benoît achète l'emplacement en 1991. Il fait reconstruire la façade en 1997 pour les besoins d'un restaurant-terrasse. La propriété et l'entreprise Hôtel Nelson Inc. sont cédés la même année. Le nom du restaurant-terrasse Jardin Nelson est inscrit sur la façade reconstruite. L'établissement s'y trouve toujours en 2015, occupant presque tout l'ensemble historique Parthenais-Perrault.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Marie-Rose Perrault
(propriétaire du 1855-08-23 au 1917-07-13)
- Pierre Benoît et al.
(propriétaire du 1980-10-14 au 1997-10-10)
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Autres occupants marquants
Locataires : |
- Henri Lauzon (marchand de farine et de grains)
(locataire du 1924-03-14 au 1938-05-01)
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 17 novembre 2015 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1971 Fin des travaux : 1980 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
Démolition totale ou partielle du bâtiment.
Démolition progressive du bâtiment à cause d’une dégradation continuelle. Le comble est enlevé en 1971 et à la fin de la décennie on démolit la façade et la charpente des étages pour ne conserver que la façade. Les niveaux supérieurs du vestige sont aussi enlevés et conservés. En 1975, la Ville de Montréal prépare des plans en vue d'une consolidation de la façade, mais le projet est abandonné et elle consent un nouveau bail en 1980.
- Travaux 2
Date des travaux : 1997 Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
Transformation majeure de la façade.
Restauration ou recyclage du bâtiment.
La façade est entièrement reconstruite par Pierre Benoît (et al.). Une nouvelle structure est construite pour soutenir le vestige ainsi remis en valeur. En fait, seul le parement de pierre taillé est remis en place, l'arrière du mur étant construit en béton au 1er niveau et en pierre à l'ancienne aux deux niveaux supérieurs; une structure métallique appuie le tout.
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Le vestige restauré présente les caractéristiques d'une façade typique de maison-magasin des années 1840 comprenant des vitrines au rez-de-chaussée, un parement de pierre taillée à hautes assises et à joints maigres aux étages ainsi que des fenêtres régulières pour les appartements. Sont également présents les pilastres et entablement de la devanture commerciale, ces habituelles composantes d'esprit néoclassique. Les consoles aux extrémités de la corniche rappellent aussi des murs coupe-feu à pignon découvert. D'un point de vue fonctionnel plus précis, les distances variées entre les pilastres rappellent la présence de vitrines et de deux ou trois entrées distinctes desservant le rez-de-chaussée et les étages ainsi que, peut-être, une ancienne entrée cochère.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :- Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré) (2012-10-19).
Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale) Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
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Numéros de référence |
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Bâtiment
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0040-66-6984-00
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Propriété
: |
0040-66-6984
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Immeuble situé dans le Vieux-Montréal : |
Des informations et des liens additionnels peuvent être
disponibles sur la fiche de cet édifice dans le site du Vieux-Montréal.
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