Magasin Côme-Séraphin-Cherrier

• 420, place Jacques-Cartier
• rue Saint-Amable
  (façade latéralesans numéro civique)

Ville-Marie (Montréal)

Fait partie de : Ensemble Viger-Cherrier
comprenant aussi

• Maison du Cabinet-de-Côme-Séraphin-Cherrier, 419-423, rue Saint-Vincent
• Maison Perrine-Charles-Cherrier, 410, place Jacques-Cartier
• Maison de l'Enseigne-du-Patriote, 165-169, rue Saint-Paul Est
• Entrepôt frigorifique Cherrier, 419-423, rue Saint-Vincent
• Magasin-entrepôt Côme-Séraphin-Cherrier, 153-155, rue Saint-Paul Est
• Maison de La Minerve, 161-163, rue Saint-Paul Est
• Maison Marie-Pierre-Viger I, 160-162, rue Saint-Amable
• Maison Marie-Pierre-Viger II, 164-170, rue Saint-Amable

Vieux-Montréal

1866

• Henri-Maurice Perrault
  (Architecte)

• Côme-Séraphin Cherrier (Avocat)
  (propriétaire de 1861 à 1885)
  

Commentaire sur les travaux

La date de construction est confirmée par le Montreal Herald , volume LIX, mars 1867 et par les rôles d’évaluation.

Histoire du bâtiment

L’avocat Côme-Séraphin Cherrier fait bâtir en 1866 ce magasin de deux étages. Conçu par l’architecte Henri-Maurice Perrault, il remplace un bâtiment qui abritait déjà des commerces. Cherrier avait acquis en 1861, par héritage, cette ancienne propriété de Denis Benjamin Viger dont l’emplacement semble avoir été par un autre bâtiment depuis au moins 1825.

À l’origine, le bâtiment comporte quatre unités locatives commerciales au rez-de-chaussée et une à l’étage. Des marchands y installent leurs boutiques, notamment un pharmacien, un marchand de chaussures, et un sellier-bourrelier qui occupe alors l’étage. L’ensemble des commerces sont alors accessibles par la rue Saint-Amable. Après le décès de Côme-Séraphin Cherrier en 1885, la propriété demeure aux mains de sa succession jusqu’en 1957.

En 1897, un premier restaurant, dont l’entrée principale donne sur la place Jacques-Cartier, s’installe dans une partie de l’édifice. Une vingtaine d’années plus tard, le bâtiment ne compte vraisemblablement plus qu’une seule unité locative. Tout au long du XXe siècle, différents commerces, notamment du domaine de l’alimentation (restaurants, épicerie, fruiterie, crèmerie), s’établiront successivement dans l’immeuble. Le restaurant Chez Major occupe entre autres les lieux durant une trentaine d’années à compter de 1950. Dans les années 1970, le mur sud du bâtiment donnant sur la rue Saint-Amable, et dont les ouvertures sont condamnées, sert de lieux d’accrochage des oeuvres d'artistes en plein-air. Les portes à deux battants de cette façade sont restaurées en 1980. En 1997, des travaux de restauration sont effectués. Un restaurant occupe les lieux en 2015.

• Succession Cherrier
  (propriétaire de 1885 à 1957)
  

• Chez Major (Restaurant)
  (locataire de 1950 à 1979)
  

• Travaux 1
  Date des travaux : 1997
  Restauration ou recyclage du bâtiment.
  Restauration du bâtiment et réaménagement intérieur.
  
  
  
  Concepteur de la transformation :
  Brière Drolet et Noël (Architectes)
   
  

• Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré) (2012-10-19).
  Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale)

• Situé dans un secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Vieux-Montréal (juridiction municipale)

Pour plus d'information sur l'histoire ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :

• BAnQ, Greffes d'arpenteurs, 12 avril 1866, CA601,S53,SS1,P573
• Inventaire (1980-...) - Dossiers, 14330-0160
• Montreal Herald, vol. LIX, mars 1867
• Sources - Bâtiments 1840 à nos jours
• Ville de Montréal, Dossiers bâtiments, 420, place Jacques-Cartier

0040-66-2723-00

0040-66-2723

Des informations et des liens additionnels peuvent être disponibles sur la fiche de cet édifice dans le site du Vieux-Montréal.