• 420, rue Saint-Gabriel

Ville-Marie (Montréal)

Fait partie de : Auberge Saint-Gabriel
comprenant aussi

• 426, rue Saint-Gabriel
• rue Saint-Gabriel
• Maison Clément-Sabrevois de Bleury, 428-430, rue Saint-Gabriel

Vieux-Montréal

1972

• George Burman
  (architecte)

• Rosario Depelteau
  
  

Commentaire sur les travaux

D'après Parcs Canada, fondation de 1692.

Histoire du bâtiment

Ce bâtiment fait partie d’une ensemble occupé par l’auberge Le Vieux-Saint-Gabriel. Il est situé sur le site de la Librairie Beauchemin qui s’est installée à cet endroit en 1868 (Beauchemin et Valois).

En 1972, on entreprend des travaux importants sur l’édifice du 420 qui se situent dans la lancée de revitalisation de cet ensemble qui commence à la fin des années 1960 moment où plusieurs projets sont mis sur la table à dessin et les propriétaires pensent reproduire, pour cet édifice, une maison « traditionnelle » au-dessus des fondations existantes. On leur ajouterait alors un étage supplémentaire, un mur coupe-feu et un toit à deux versants. Ce projet ne sera jamais réalisé.

L’édifice actuel est en réalité la structure passablement perturbée d’une partie d’un bâtiment plus ancien. Il témoigne d’interventions multiples de la part des propriétaires successifs. C’est pour cela qu’il est difficile de parler d’une construction neuve, mais tout aussi difficile de parler d’un bâtiment ancien. Toutefois, nous avons retenu 1972 comme date de construction, puisque ce que nous voyons aujourd’hui est le fruit d’une intervention majeure au cours de cette année-là, intervention qui vient changer complètement l’apparence et l’utilisation du bâtiment. En effet, l’édifice Beauchemin de quatre étages qui s’élèvait à cet endroit depuis le début du 20e siècle est démoli dans sa presque totalité. Seuls subsistent les murs latéraux en moellon ainsi que le demi sous-sol en façade avec les soupiraux et la porte donnant sur la rue. Pour ce qui est du mur de façade du premier étage, soit qu’il a été complètement refait, soit que l’on s’est servi de ce qui restait de la structure de pierre pour remodeler les ouvertures des fenêtres en leur donnant des proportions qui se rapprochent de celles recréées aux 428 et 430 de la rue Saint-Gabriel. Somme toute, on peut dire qu’il s’agit d’une intervention récente sur des vestiges d’éléments disparates anciens.