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©Ville de Montréal, vers 1995.
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Vue frontale de l'édifice Henry-Judah vers 1875. Le bâtiment, qui comporte alors quatre étages, est occupé par une fabrique de cigares. ©Bibliothèque et Archives nationales du Québec, collection Albums de rues E.-Z. Massicotte, cote: 2-164-a, (illustration tirée du Canadian Illustrated News, 25 décembre 1875)
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Magasin-entrepôt Henry-Judah
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Adresse civique : |
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Ensemble : |
Fait partie de : Siège social Robert Reford
comprenant aussi
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Vieux-Montréal
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Localisation
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Commentaire sur les travaux
Datation confirmée par les rôles d'évaluation. À l'origine, le bâtiment avait quatre étages.
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photographie Denis Tremblay, 1998 |
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Histoire du bâtiment L’avocat Henry Judah fait ériger en 1864 un magasin-entrepôt de quatre étages en pierre sur un terrain qu’il a acquis la même année. L’emplacement comportait une maison construite durant la première moitié du XIXe siècle que l’on démolit vraisemblablement peu avant la construction du magasin-entrepôt.
Un marchand et un importateur de vins s’installent aux étages du magasin-entrepôt alors qu’un courtier occupe le sous-sol. La fonction de l’immeuble change dès 1870 alors que la S. Davis & Co., une compagnie d’importation et de fabrication de cigares, établit en effet une manufacture dans l’édifice pour une dizaine d’années. L’immeuble comporte alors deux portes situées dans la partie droite de la façade principale.
En 1888, quelques années après le décès d’Henry Judah, sa succession se départit de la propriété et la succession de Charles Richard Fox Boxer en fait alors l’acquisition et la conserve durant soixante ans. À compter de cette période, l’immeuble abrite les bureaux de différents locataires, notamment des courtiers, des marchands, des importateurs et des agents commerciaux. Une imprimerie est également aménagée sur les lieux au début du XXe siècle. Pour une raison inconnue, les deux étages supérieurs du bâtiment sont supprimés entre 1912 et 1918, mais l’immeuble conserve néanmoins sa fonction d’immeuble de bureaux. La compagnie Robert Reford Limited, propriétaire d’autres bâtiments à proximité sur la rue Saint-Sacrement, acquiert l’immeuble en 1963. Des unités résidentielles sont ensuite aménagées, probablement dans les années 1980. L’immeuble comptait en 2008 quatre unités résidentielles locatives.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Succession Charles Richard Fox Boxer
(propriétaire de 1888 à 1948)
- Robert Reford Limited (agence maritime)
(propriétaire de 1963 à environ 2005)
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 14 mai 2009 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : entre 1912 et 1918 Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
Suppression des deux étages supérieurs de l'immeuble
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :- Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré) (2012-10-19).
Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale) Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
0040-31-1929-00
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Propriété
: |
0040-31-1929
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Immeuble situé dans le Vieux-Montréal : |
Des informations et des liens additionnels peuvent être
disponibles sur la fiche de cet édifice dans le site du Vieux-Montréal.
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