Histoire du bâtiment C’est en 1864 que la succession de John E. Mills, formée de sa veuve Hannah Lyman et de ses quatre filles, entreprend la construction de trois magasins-entrepôts sur la rue Sainte-Hélène. Ils sont construits sur un terrain alors occupé partiellement par un ou deux bâtiments. Les anciennes constructions seront démolies pour faire place au nouvel ensemble, œuvre de l’architecte Andrew B. Taft. Vers 1868, les trois bâtiments sont remis à deux des filles Mills. Mme N.S. Whitney (Hannah Jane Mills) devient propriétaire de ce magasin-entrepôt qui est formé d’une des trois unités d’origine.
L’occupant d’origine du magasin-entrepôt est Stevenson, Sutherland & Co., une entreprise d’importation en gros de dry goods (tissus, articles de mercerie et peut-être d’autres produits). La compagnie occupe les lieux pour une période de six ans, de 1866 à 1872. Vers 1875, l’entreprise Whitney, Wardlow & Co., fondée par Nathaniel S. Whitney, le mari d’Hannah Jane Mills, s’installe dans le bâtiment. L’entreprise de vente de cuir occupe en même temps une partie du 434-438 Sainte-Hélène. À la fin du XIXe siècle, des entreprises du secteur du vêtement s’installent dans le magasin-entrepôt. On y trouve, au début du XXe siècle, une compagnie de vente de vêtements pour hommes. En 1907, un nouveau propriétaire, J.A. Jacobs, fait ajouter deux étages au bâtiment qui continue d’accueillir des entreprises du secteur textile. Vers 1925, la fonction des lieux change complètement avec l’arrivée de W. J. Bush Co. Ltd., une entreprise spécialisée dans la production d’essences parfumées ; elle demeure sur place pendant environ trente ans. Vers 1945, cette compagnie étend ses activités au bâtiment voisin, le 430 Sainte-Hélène. Par la suite, les deux bâtiments demeurent liés et sont possédés par les mêmes propriétaires. Vers 1955, un importateur et distributeur de quincaillerie s’installe dans le magasin-entrepôt et dans le 430 Sainte-Hélène. Il y demeure jusque vers 1985.
En 1986 et 1988 ce magasin-entrepôt et le 430 Sainte-Hélène subissent des rénovations majeures alors que l’intérieur est transformé en bureaux et en logements, une utilisation de l’espace qui perdure en 2005.
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